J’adore cette idée. Elle n’est pas nouvelle et revient périodiquement à la surface. J’ai bien hâte de voir si, un jour de mon vivant, de telles mesures sociales seront mises en place. Malheureusement, j’en doute… Au mieux, cela restera une initiative locale et ponctuelle.
Cela me remémore une conversation que j’ai eu avec un enseignant lors de ma participation au Colloque EM 2000 à Grenoble sur «L’enseignement des mathématiques, dans les pays francophones, au XXè siècle, et ses perspectives pour le début du XXIè siècle». Lors de cette conversation, nous avons comparé certains contextes de son pays avec ceux du Canada et vice-versa. Malheureusement, je ne me souviens plus du nom de son pays (zut, je déteste avoir des trous de mémoire de ce genre…), mais il m’expliquait qu’il n’était pas naturel pour lui de concevoir qu’un directeur d’école n’enseigne plus (comme c’est le cas dans notre système d’éducation). Chez-lui, le directeur devait au moins conserver une petite partie de sa tâche d’enseignement en parallèle à ses fonctions «pour ne pas oublier le travail des enseignants».
Dans un ordre d’idée un peu différent, j’ai fait un second «apprentissage» lors de cette même soirée. Une autre personne me faisait remarquer que lors de notre groupe de travail, nous avions souvent soulevé la question de la place des technologies à l’école et discuté de ratio ordinateur/élèves. Avec un grand sourire, il m’a dit : «Alors que vous comptez le nombre d’ordinateurs, nous nous demandons si nous aurons suffisamment de craie…». Pour remettre les choses en perspective, il n’y a pas mieux. Ce dernier provenait du Burkina Faso.
Inutile de vous dire que j’ai adoré cette soirée riche en échanges de toutes sortes. L’important, c’est de ne pas perdre de vue l’essentiel 😉