Albert Jacquard, Société Gatineau Monde et «Cité éducative»

À la lecture d’un billet de La Fouine, j’apprends que le grand homme qu’est Albert Jacquard prononcera une conférence intitulée «L’héritage de la vie : Du temps individuel au temps collectif» le jeudi 12 mai 2005 à l’auditorium du Cégep de l´Outaouais. C’est une belle occasion à ne pas manquer. Je compte bien tenter d’y assister.

Dans son billet, La Fouine indique également que cette conférence est organisée par la Société Gatineau Monde. Un peu intrigué, je clique donc sur le lien menant au site web de la dite «Société» afin d’en apprendre davantage et ainsi satisfaire ma curiosité.

La Société Gatineau Monde (SGM) est une initiative de citoyennes et de citoyens soucieux d’enrichir la vie culturelle et intellectuelle de l’Outaouais. Être à l’affût des idées novatrices est une nécessité dans une société changeante et troublée. C’est aussi un plaisir qui se partage, comme vous le savez, vous qui aimez réfléchir et débattre d’idées. La SGM se donne pour mission d’animer l’espace public en offrant l’occasion aux gens de toute la région de dialoguer avec des penseurs, des humanistes d’ici et d’ailleurs qui savent cerner les enjeux de notre époque et nous les faire comprendre.

Je ne sais pas pourquoi, mais j’ai la vive impression que cela intéresserait un certain Remolino constamment à la recherche de nouvelles briques pour construire son projet de cité éducative. Je dis cela comme ça, en passant, ce n’est qu’une impression 😉

Capsule «Des nombres pour le dire» : Les battements de votre coeur et Wal-Mart

Saga Wal-Mart : encore, encore et encore.

Considérant que notre cœur bat à un rythme d’environ 60 pulsations/minute, on obtient donc 31 536 000 pulsations/année (i.e. 60 pulsations/min. x 60 min/hre x 24 hres/jour x 365 jours/année).

Considérant que Wal-Mart réalise environ 255 milliards de dollars US de chiffre d’affaires par année, on obtient, grosso modo, un chiffre d’affaires de 315 milliards de dollars CND (selon le taux de change actuel).

C’est donc dire que Wal-Mart transige près de 10 000$ à chacun de vos battements de coeur…

7,7 milliards $, ça change pas le monde, sauf que…

Scandale, quand tu nous tiens! Après le scandale des commandites, voici poindre* le scandale des fondations. Décidément, le cas du fédéral est loin de s’améliorer. Il suffit d’y penser 2 secondes (bon, ok, moins d’une seconde) pour voir que cela n’a aucun sens, mais vraiment aucun, que 7,7 milliards $ de fond public soit hors de tout contrôle de vérification comptable. Y a-t-il seulement une seule compagnie au monde qui adopterait une telle gestion de ses finances???

7,7 milliards, c’est des sous ça. Parlant de sous, si vous aviez à compter 7,7 milliards en sous, combien de temps cela vous demanderait-il? En supposant que cela demande 1 seconde pour compter chaque sous et que vous pouvez compter jour et nuit sans aucune pause, cela vous prendrait 244 ans et 2 mois pour compter un tel magot.

(*) : Touche d’ironie, car : «C’est la septième fois en huit ans que le bureau de la vérificatrice générale dénonce vivement, dans des rapports officiels, la propension du gouvernement à utiliser les fondations pour atteindre ses objectifs». (Source : Cyberpresse, 15 février 2005)

Dossier : Creative Commons

Comme Mario et Clément l’ont mentionné, Michel Dumais nous offre aujourd’hui un beau dossier tout frais et tout chaud sur Creative Commons :

Si l’on y ajoute ce texte de Framasoft «Creative Commons : Soyons créatifs ensemble, on obtient un beau point de départ, dans la langue de Molière, de ce en quoi consiste les licences Creative Commons.

Vivement la sortie française de la version canadienne (à venir sous peu).

Bonne lecture !

CreativeCommons.ca (hourra!) et droits d’auteur

Via le carnet de Michel Dumais, j’apprends aujourd’hui que la version canadienne de la licence CreativeCommons sera lancée le 30 septembre. Quelle belle et bonne nouvelle !

Au même moment, comme le rappelle Stéphane , des craintes sérieuses sont formulées (communiqué de presse) de la part de divers groupes canadiens reliés au domaine de l’éducation (dont la Fédération canadienne des enseignantes et des enseignants et l’Association canadienne des conseils/commissions scolaires) à propos des changements proposés aux lois sur le droit d’auteur :

les réformes de la loi canadienne sur le droit d’auteur obligeraient les élèves, étudiants et enseignants à payer des droits pour utiliser à des fins pédagogiques du contenu offert librement sur Internet. Source : Branchez-vous.

Voilà qui a de quoi nous préoccuper. Il n’y a pas à dire, même si cela ne vient pas régler ce «problème», le lancement d’une version canadienne de la licence CreativeCommons arrive à un bien bon moment.

Je crois à la production et à la diffusion de contenu de la part des élèves. Tout comme dans un problème de mathématiques, où la réponse n’est pas tant ce qui importe mais bien les stratégies mises en oeuvre lors de la démarche de résolution, la richesse pédagogique provient du processus de création. Puis, lorsque l’on diffuse notre production au monde entier, l’authenticité de la tâche ne fait aucun doute. Les technologies actuelles permettent de créer du contenu et de le diffuser plus facilement qu’il n’a jamais été possible de le faire. À mon sens, cela implique en conséquence qu’il est de notre responsabilité d’enseignants et d’enseignantes de sensibiliser les élèves à l’importance de faire valoir leurs droits d’auteur sur le contenu de leur création via l’utilisation de la licence CreativeCommons.

Le lancement de la version francophone (qui suivra peu de temps après la version anglophone du 30 septembre) créera une occasion en or pour amorcer une réflexion en ce sens. Peut-être aurons-nous la chance de lire les jeunes carnetiers de l’Institut Saint-Joseph à ce sujet. Alors que l’on apprend que «les billets pleuvent», qu’il serait beau de voir chacun des élèves choisir sa propre licence CreativeCommons et ensuite l’apposer sur son carnet 🙂

J’espère entendre beaucoup beaucoup beaucoup parler de la CreativeCommons dans nos milieux scolaires.

Refusé à l’université parce qu’il parle français à son chien-guide!

L’art de ne pas faire preuve de jugement 🙁 . Rigidité administrative… quand tu nous tiens. Cela se passe presque de commentaire… Il y a des jours où l’on se demande si l’on est bien en 2004 !?!?

[Ironie] Quel bel exemple de rélexion sociale nous donnons ici aux jeunes [/Ironie]. Si nous avions été durant l’année scolaire, cela aurait constitué une occasion incroyable d’éducation à la citoyenneté pour les élèves.

Je ne peux que vous encourager à manifester votre indignation devant une telle position de l’Université du Nouveau-Brunswick. Via Laurent :

« Academic standards are academic standards.” Bullshit, Madame Susan Mesheau ! Ce genre de discours administratif, réglementaire, borné et, finalement, inhumain, laisse pantois. Protestations : University of New Brunswick. Susan Mesheau, Director Student Recruitment and Integrated Marketing, smesheau@unb.ca.