Wow !
Catégorie : Société
L’éthique chez Vidéotron
Hummm…. J’aime mieux Sympatico tout à coup.
Vidéotron est le seul fournisseur de services Internet à ne pas contester la requête visant à fournir les noms des utilisateurs controversés. Les autres fournisseurs disent qu’ils ne font que veiller aux intérêts de leurs clients. Certains soutiennent qu’une adresse IP (protocole Internet) – utilisée pour télécharger – ne mène pas nécessairement à un seul utilisateur puisqu’un ordinateur peut être utilisé par plusieurs personnes. La position de Vidéotron dans cette affaire s’aligne sur celle de l’industrie de la musique […] » (Source).
Le Vatican et l’ère de la technologie
Il n’y a pas que l’industrie de la musique qui doit revoir ses façons de faire, le Vatican aussi.
Malgré le serment, les autorités vaticanes craignent des fuites. La technologie, qui a beaucoup évolué depuis le dernier conclave, il y a 26 ans, menace aussi la confidentialité du conclave. Des appareils ultrasophistiqués d’espionnage peuvent capter les conversations au conclave ou dans la chapelle Sixtine. Un transmetteur minuscule peut notamment être placé dans un stylo, un portable, une prise électrique ou un cierge, voire sous la croix d’un cardinal. Des microphones laser peuvent aussi capter des conversations à 500 mètres de distance. Les experts devront passer les zones de réunion au peigne fin.
Source : Radio-Canada
Rapport MILLE/GRICS
J’ai appris aujourd’hui, sur la liste de plan-ecole, que l’étude comparative du HEC entre le Bureau virtuel proposé par le projet MILLE (solution libre) et Édugroupe proposé par la GRICS (solution propriétaire) venait d’être rendu publique. Elle peut être téléchargée ici. Il semble toutefois que je sois un peu en retard sur la nouvelle (1, 2, 3). Cela vient donc répondre à la question que j’avais lancée dans un précédent billet sur le sujet. Toutefois, comme on le mentionne sur Libre cours : ce n’est surtout pas qu’une question de coûts et je suis à 100% d’accord avec Pierre Lachance qui ajoute «Plus forte que jamais est ma conviction que le milieu de l’éducation doit prendre position en faveur du logiciel libre. Et non ce n’est pas parce que c’est gratuit!»
Ne pas perdre de vue l’essentiel
J’adore cette idée. Elle n’est pas nouvelle et revient périodiquement à la surface. J’ai bien hâte de voir si, un jour de mon vivant, de telles mesures sociales seront mises en place. Malheureusement, j’en doute… Au mieux, cela restera une initiative locale et ponctuelle.
Cela me remémore une conversation que j’ai eu avec un enseignant lors de ma participation au Colloque EM 2000 à Grenoble sur «L’enseignement des mathématiques, dans les pays francophones, au XXè siècle, et ses perspectives pour le début du XXIè siècle». Lors de cette conversation, nous avons comparé certains contextes de son pays avec ceux du Canada et vice-versa. Malheureusement, je ne me souviens plus du nom de son pays (zut, je déteste avoir des trous de mémoire de ce genre…), mais il m’expliquait qu’il n’était pas naturel pour lui de concevoir qu’un directeur d’école n’enseigne plus (comme c’est le cas dans notre système d’éducation). Chez-lui, le directeur devait au moins conserver une petite partie de sa tâche d’enseignement en parallèle à ses fonctions «pour ne pas oublier le travail des enseignants».
Dans un ordre d’idée un peu différent, j’ai fait un second «apprentissage» lors de cette même soirée. Une autre personne me faisait remarquer que lors de notre groupe de travail, nous avions souvent soulevé la question de la place des technologies à l’école et discuté de ratio ordinateur/élèves. Avec un grand sourire, il m’a dit : «Alors que vous comptez le nombre d’ordinateurs, nous nous demandons si nous aurons suffisamment de craie…». Pour remettre les choses en perspective, il n’y a pas mieux. Ce dernier provenait du Burkina Faso.
Inutile de vous dire que j’ai adoré cette soirée riche en échanges de toutes sortes. L’important, c’est de ne pas perdre de vue l’essentiel 😉
La Terre miniature
Quand le pouvoir des nombres sert à stimuler la conscience sociale. Le matheux curieux en moi adore. Wow!
Merci à François pour cette belle découverte.
Folie
Et oui, au Canada. Cela me glace le sang. S.V.P. n’imitons pas les États-Unis en la matière… Il ne faut pas partir en peur et ne me parler surtout pas de mettre des agents de sécurité dans les écoles. Par contre, il est vraiment plus que temps que l’on écoute (pas juste entendre, je parle d’écoute active) ce que nos jeunes ont à dire. C’est la seule manière de prévenir ce genre de folie.
Le juge Gomery est un matheux
On ne sait pas (!) ce qui va sortir de cette fameuse commission découlant du scandale des commandites, mais il est bien heureux que le juge Gomery soit un peu matheux et très curieux…
Le juge John Gomery s’est étonné du nombre effarant d’heures facturées par Gilles-André Gosselin, soit 3673 heures pour une seule année financière, notant que cela se traduisait par un rythme de dix heures par jour, 365 jours par année, incluant donc les week-ends et jours fériés. (Cyberpresse).
Visiblement incrédule, le commissaire Gomery a poursuivi sur sa lancée. «Vous avez facturé 3673 heures au gouvernement du Canada en plus de faire l’administration interne de votre propre commerce? Vous êtes un homme remarquablement travailleur. Vous devez manger, dormir et administré votre vie et votre commerce».
Et en plus, a signalé le procureur Cournoyer, comme les contrats de commandite ont commencé à vous arriver qu’au 28 avril 1997, le nombre d’heures déclarées devrait être calculé sur onze mois et non 12, ce qui augmenterait forcément le nombre d’heures sur une base quotidienne, déjà fort élevé. Le commissaire Gomery a saisi la balle au bond pour rappeler au témoin qu’il avait précédemment écarté avec énergie la possibilité qu’il ait obtenu des contrats de Charles Guité, ami et ancien collègue de travail devenu responsable du programme des commandites pour Travaux publics, avant même la sélection de son agence, à la fin d’avril. (Cyberpresse).
Écart entre les sexes : les hommes dans l’enseignement
En Ontario, à l’heure actuelle, un enseignant sur dix est un homme de moins de 30 ans. Source : Page 9, Pour parler profession, mars 2005.
Si la tendance se maintient, cela pourrait donc signifier à moyen/long terme que 90% du corps enseignant seront des femmes et 10% des hommes. Déjà que le niveau élémentaire manque cruellement d’hommes (1), cela semble maintenant vouloir s’appliquer de plus en plus à l’ensemble du réseau élémentaire et secondaire.
(1) : Enseignant au secondaire, je travaille cette année dans le cadre d’un projet pédagogique en mathématiques où je suis appelé à visiter régulièrement des classes de la maternelle/jardin à la 3e année. Vous devriez voir les yeux des petits garçons lorsqu’ils me voient. Wow! C’est certain, il y a quelque chose qui «clique» instantanément pour eux. Mon constat intuitif et émotif suite à mon expérience de cette année : il faut augmenter le nombre d’enseignants masculins à l’élémentaire. Quand je fais la lecture d’un texte comme celui-ci chez Mario (directeur d’une école élémentaire), j’en suis encore plus convaincu.
Pour en savoir plus, il est possible de consulter le rapport intitulé «Réduire l’écart entre les sexes : comment attirer les hommes dans la profession enseignante» disponible dans la section publication du site de l’Ordre des enseignantes et des enseignants de l’Ontario.
Les barrages d’Hydro-Québec
Je suis d’accord avec Gilles en vrac quant à son billet sur la couverture médiatique entourant la sécurité des barrages d’Hydro-Québec. Ok pour le premier reportage mais, étant donné la démesure que cela prend maintenant :
Hydro-Québec a aussi lancé hier un appel demandant aux journalistes de cesser leurs «tentatives d’intrusion» dans ses centrales et barrages, et ce pour leur propre sécurité. (La Presse, 18 février 2005)
, on en arrive au constat de Gilles :
Quand les journalistes FONT la nouvelle, plutôt que d’aller la débusquer vraiment là où elle est, c’est la cote d’écoute et non l’intelligence qu’on vise, surtout lorsque ce qu’on titille c’est la peur du quidam.
Ce qui me désole aussi dans tout cela est l’incapacité à trouver un juste milieu. Alors que l’on pouvait visiter ces incroyables barrages, on apprend que cela ne sera désormais plus possible.
Hydro-Québec a notamment annoncé l’interruption de toutes les visites de ses installations. (La Presse, 18 février 2005)
C’est triste. Serions-nous devenus paranoïaques à ce point?
J’espère seulement que ces mesures drastiques concernant les visites ne seront que temporaires.