En lisant la lettre ouverte du président de l’AQUOPS signalé par Gilles Jobin sur ses Jobineries, j’ai repensé à ce qu’il nous avait annoncé ici et dont on avait par ailleurs reparlé dans les commentaires de cet article. Quelqu’un a-t-il du nouveau à ce sujet?
Catégorie : Éducation
Perceptions sur le processus d’apprentissage
10% de ce que l’on lit
20% de ce que l’on entend
30% de ce que l’on voit
50% de ce que l’on voit et l’on entend
70% de ce que l’on discute avec les autres
80% de ce que l’on expérimente personnellement
95% de ce que l’on enseigne à quelqu’un d’autre
Adaptation inspirée d’Eldon Ekwall, 1974.
Écart entre les sexes : les hommes dans l’enseignement
En Ontario, à l’heure actuelle, un enseignant sur dix est un homme de moins de 30 ans. Source : Page 9, Pour parler profession, mars 2005.
Si la tendance se maintient, cela pourrait donc signifier à moyen/long terme que 90% du corps enseignant seront des femmes et 10% des hommes. Déjà que le niveau élémentaire manque cruellement d’hommes (1), cela semble maintenant vouloir s’appliquer de plus en plus à l’ensemble du réseau élémentaire et secondaire.
(1) : Enseignant au secondaire, je travaille cette année dans le cadre d’un projet pédagogique en mathématiques où je suis appelé à visiter régulièrement des classes de la maternelle/jardin à la 3e année. Vous devriez voir les yeux des petits garçons lorsqu’ils me voient. Wow! C’est certain, il y a quelque chose qui «clique» instantanément pour eux. Mon constat intuitif et émotif suite à mon expérience de cette année : il faut augmenter le nombre d’enseignants masculins à l’élémentaire. Quand je fais la lecture d’un texte comme celui-ci chez Mario (directeur d’une école élémentaire), j’en suis encore plus convaincu.
Pour en savoir plus, il est possible de consulter le rapport intitulé «Réduire l’écart entre les sexes : comment attirer les hommes dans la profession enseignante» disponible dans la section publication du site de l’Ordre des enseignantes et des enseignants de l’Ontario.
Retombées de la recherche
C’est drôle, je croyais qu’il y aurait plus «d’action» sur ce sujet lancé chez Pierre Lachance, puis repris chez Stéphane. Tout le monde doit être trop occupé en ce temps de l’année (chez nous, c’est assez Rock and Roll).
http://pierrelachance.net/blog/index.php/2004/10/26/24-la-vie-en-quarante-cinq-heures—jobineries
Il faudrait reprendre la discussion un de ces quatre puisqu’à mon sens, elle soulève la question du rôle et de la place des universités par rapport aux écoles (au sens large et non exclusivement par rapport à la formation des maîtres).
À mon humble avis, je crois qu’une partie de ce qui se fait en recherche trouvera son chemin au fil du temps vers les écoles… sous une forme ou une autre. Quand je regarde les recheches faites en didactiques de mathématiques au cours des années 80, je me rends compte que c’est là où nous en sommes (il ne faut tout de même pas trop généraliser non plus) dans les écoles au début des années 2000. Le tout évolue. Les enseignants sont des professionnels.
Guide, oriente, structure les actions.
je constate que les universités pourraient être davantage à l’écoute du milieu scolaire et qu’elles devraient chercher à jouer un rôle de cataliseur «social» dans le cadre de projets éducatifs. Cela pourrait certainement conduire à de belles réalisations et à une collaboration plus
Clément aurait certainement quelque chose à ajouter sur ce point dans le contexte de sa vision d’une cité éducative.