Via le carnet de Michel Dumais, j’apprends aujourd’hui que la version canadienne de la licence CreativeCommons sera lancée le 30 septembre. Quelle belle et bonne nouvelle !
Au même moment, comme le rappelle Stéphane , des craintes sérieuses sont formulées (communiqué de presse) de la part de divers groupes canadiens reliés au domaine de l’éducation (dont la Fédération canadienne des enseignantes et des enseignants et l’Association canadienne des conseils/commissions scolaires) à propos des changements proposés aux lois sur le droit d’auteur :
les réformes de la loi canadienne sur le droit d’auteur obligeraient les élèves, étudiants et enseignants à payer des droits pour utiliser à des fins pédagogiques du contenu offert librement sur Internet. Source : Branchez-vous.
Voilà qui a de quoi nous préoccuper. Il n’y a pas à dire, même si cela ne vient pas régler ce «problème», le lancement d’une version canadienne de la licence CreativeCommons arrive à un bien bon moment.
Je crois à la production et à la diffusion de contenu de la part des élèves. Tout comme dans un problème de mathématiques, où la réponse n’est pas tant ce qui importe mais bien les stratégies mises en oeuvre lors de la démarche de résolution, la richesse pédagogique provient du processus de création. Puis, lorsque l’on diffuse notre production au monde entier, l’authenticité de la tâche ne fait aucun doute. Les technologies actuelles permettent de créer du contenu et de le diffuser plus facilement qu’il n’a jamais été possible de le faire. À mon sens, cela implique en conséquence qu’il est de notre responsabilité d’enseignants et d’enseignantes de sensibiliser les élèves à l’importance de faire valoir leurs droits d’auteur sur le contenu de leur création via l’utilisation de la licence CreativeCommons.
Le lancement de la version francophone (qui suivra peu de temps après la version anglophone du 30 septembre) créera une occasion en or pour amorcer une réflexion en ce sens. Peut-être aurons-nous la chance de lire les jeunes carnetiers de l’Institut Saint-Joseph à ce sujet. Alors que l’on apprend que «les billets pleuvent», qu’il serait beau de voir chacun des élèves choisir sa propre licence CreativeCommons et ensuite l’apposer sur son carnet 🙂
J’espère entendre beaucoup beaucoup beaucoup parler de la CreativeCommons dans nos milieux scolaires.