Je suis d’accord avec Gilles en vrac quant à son billet sur la couverture médiatique entourant la sécurité des barrages d’Hydro-Québec. Ok pour le premier reportage mais, étant donné la démesure que cela prend maintenant :
Hydro-Québec a aussi lancé hier un appel demandant aux journalistes de cesser leurs «tentatives d’intrusion» dans ses centrales et barrages, et ce pour leur propre sécurité. (La Presse, 18 février 2005)
, on en arrive au constat de Gilles :
Quand les journalistes FONT la nouvelle, plutôt que d’aller la débusquer vraiment là où elle est, c’est la cote d’écoute et non l’intelligence qu’on vise, surtout lorsque ce qu’on titille c’est la peur du quidam.
Ce qui me désole aussi dans tout cela est l’incapacité à trouver un juste milieu. Alors que l’on pouvait visiter ces incroyables barrages, on apprend que cela ne sera désormais plus possible.
Hydro-Québec a notamment annoncé l’interruption de toutes les visites de ses installations. (La Presse, 18 février 2005)
C’est triste. Serions-nous devenus paranoïaques à ce point?
J’espère seulement que ces mesures drastiques concernant les visites ne seront que temporaires.